Contextualisons, selon le ministère de la Transition écologique, le nombre de logements considéré comme « passoires thermiques » représente environ 5 millions d’habitations du parc résidentiel, soit plus de 17% des 30 millions de résidences principales, en France. Afin de s’aligner sur les nouveaux enjeux environnementaux, l’État interdit donc la location des passoires thermiques depuis le 1er janvier 2023.
Qu'est-ce qu'une passoire thermique ?
Rappelons également qu’un logement est dit « passoire thermique » lorsque son DPE le classe en catégorie F ou G. Attention, cela ne veut donc pas dire que le logement est insalubre, mais bel et bien que ce dernier est énergivore et que la consommation d'énergie peut y être réduite.
L'AER en bref,
Pour encadrer les rénovations réalisées, un Audit Énergétique Réglementaire (AER) obligatoire depuis le 1er avril 2023 pour les logements classés F ou G par un DPE (Diagnostic de performance énergétique) et mis en vente ou en location. Attention, cette étude sera obligatoire dès 2025, pour les logements classés E suite à la réalisation d’un DPE.
Quel est le but de ce type d'audit ?
Le but de cet audit énergétique est d’évaluer et d'identifier les zones de surconsommation énergétique du bâtiment et de proposer des mesures d'amélioration de ces points déficients grâce à la réalisation des travaux préconisés dans cette étude. De ce fait, l’Audit Énergétique Réglementaire vient donc en complément d’un DPE et non en remplacement de celui-ci.
En effet, cet examen peut inclure l'analyse des équipements, des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, de l'éclairage, de l'enveloppe du bâtiment, mais aussi de l'utilisation des équipements électriques. Cet audit peut également être étendu à l'analyse des habitudes de consommation d'énergie des occupants du logement. De ce fait, cette évaluation est plus pointue qu’un simple DPE.
À noter que les recommandations peuvent inclure l'installation d'équipements plus efficaces que ceux déjà mis en place, l'isolation des logements, la mise en place de systèmes de régulation de la température ou l'adoption de pratiques économiques en énergie. Aussi, il ne faut pas oublier que les travaux de rénovation énergétiques sont subventionnés par l’État et sont éligibles à tous : propriétaire, propriétaire, bailleurs et même syndic de copropriété.
Quel est son prix ?
De plus, le cout de cette étude varie entre 500€ et 1 000€ selon la surface de la construction, sa zone géographique ect.
Pour résumer :
En définitive, les résultats de l'Audit Énergétique Réglementaire ont pour but d’aider les propriétaires des bâtiments à entreprendre des décisions, grâce à leur connaissance sur les points faibles de leur construction, afin de pouvoir améliorer l'efficacité énergétique des installations et de réduire les coûts des bâtiments. À long terme, l’État espère pouvoir réduire considérablement le nombre de passoires thermique sur le territoire français.